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« C’était l’été le plus chaud qu’on eût vu depuis des décennies », soupira Éloïse, allongée sur la terrasse brûlante de l’hôtel “L’Églantine”.
À midi, les cigales hurlaient, les volets claquaient, et même le vieux Rémi, propriétaire du café “Chez Loulou”, n’ouvrait plus qu’à quinze heures.
Éloïse, elle, rêvait d’un orage. “S’il pouvait enfin pleuvoir !”, écrivait-elle dans son carnet en cuir, page après page, accentuant chaque mot d’un accent grave ou aigu comme pour mieux marquer l’attente.
L’après-midi, elle descendait vers le marché couvert : fromages à pâte molle, saucissons à l’ail, pêches juteuses, figues éclatées — un déluge d’odeurs et de saveurs. Le vendeur criait : “Deux pour trois €, mademoiselle !” et riait, la bouche pleine de pain chaud.
Le soir, sous la lanterne vacillante du balcon, elle relisait L’Éducation sentimentale en murmurant :
“Rien ne vaut un accent circonflexe bien placé pour redonner vie à un mot oublié.”
Puis, un orage éclata soudain — tonnerre, éclairs, pluie à verse. Éloïse, trempée, leva les bras : « Enfin ! » cria-t-elle, les cheveux collés à la nuque.
À cet instant précis, Saint-Rémy-lès-Chevreuse tout entier sembla respirer : les pierres, les platanes, les toits, jusqu’à l’enseigne “Café-Épicerie-Tabac — Ouvert !” qui clignotait de nouveau, miraculeusement.
Et quelque part, un accent tombait juste.
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